Antické Řecko nám nabízí mnoho inspirativních pohledů na to, jak vnímat sportování. Podle řeckých myslitelů by nemělo být jedinou náplní našich životů, ale je z mnoha důvodů přínosné. Pomáhá nám rozvíjet naše vnitřní kvality (ctnosti/charakter), dosahovat pohybové i duševní dokonalosti nebo se učit řešit konflikty rozumně a pěstovat zdravý vztah k druhým lidem.
V pondělí 26. 4. 2021 jsem prezentoval na prestižní EAPS & BPSA konferenci příspěvek s názvem Sport and a Good Life: An Ancient Greek Perspective. V příspěvku jsem se věnoval pojetí dobrého sportu u myslitelů Sókrata, Platóna a Aristotela, a nastínil roli dobrého sportu v kontextu dobrého života v Aristotelově eudaimonistické koncepci. Pokusil jsem se také ukázat, jaké konkrétní myšlenky jsou důležité pro současný sport a jeho provozování.
Pro inspiraci Vám zde předkládám abstrakt příspěvku v angličtině a francouzštině:
Sport and a ‘Good Life’: An Ancient Greek Perspective
The principles of the Goof Life has been discussed widely among the philosophers since the beginning of the philosophy itself. I would like to focus on a specific question – what role (if any) sport plays in the concept of a ‘Good Life’? This question provokes us to ask other questions which I will try to address.
This paper will investigate the role of sport in a ‘Good Life’ from the ancient Greek perspective. Philosophers Socrates, Plato, Aristotle, and others paid attention to the physical activities and analyzed their role in the process of education. Living well was a central concept of their thought, and sport played an important role in it. According to them, sport was a suitable tool for learning how to acquire and demonstrate virtues, cultivate our soul, and prepare for public service or contemplative life.
If we presuppose that there is a “Good Life”, what kind of sport will have a place in it? First, I will present the attributes of good and bad sport and analyze particular attributes of good sport from the ancient Greek perspective. I will distinguish between the activity itself, the personal ‘setting’ of an athlete, and a sport environment. Then, I will analyze the role of a ‘good sport’ in a ‘Good Life’. Here I will draw mainly from the eudaimonistic conception of Aristotle.
La “Vie bonne” et le Sport : Une actualisation d’une perspective grecque ancienne.
Les principes de la Vie Bonne ont été largement discutés parmi les philosophes depuis le début de la philosophie elle-même. Nous nous proposons de centrer notre attention sur une question spécifique : quels rôles le sport joue-t-il dans la consistance du concept d’une « vie bonne » ?
Cette communication étudiera ainsi le rôle du sport dans une « vie bonne » du point de vue grec ancien. Les philosophes Socrate, Platon, Aristote et d’autres ont prêté en effet attention aux activités physiques et analysé leur rôle dans le processus d’éducation. Bien vivre était un concept central de leur pensée, et le sport y a joué un rôle important. Selon eux, le sport était un outil approprié pour apprendre à acquérir et à démontrer les vertus, cultiver notre âme et se préparer au service public ou à la vie contemplative.
Si nous présupposons qu’il y a une « bonne vie », quel genre de sport aura sa place en elle ? Tout d’abord, je vais présenter les attributs du bon et du mauvais sport et analyser les attributs particuliers du bon sport du point de vue de la Grèce antique. Je vais faire la distinction entre l’activité elle-même, le « cadre » personnel d’un athlète, et unenvironnement sportif. Ensuite, j’analyserai le rôle du « bon sport » dans une « vie bonne ». Ici, je vais puiser principalement dans la conception eudémonique d’une dynamique vitale développée par Aristote.